Voitures radars : 9 nouveaux départements concernés en 2023, découvrez la liste complète

Extension des voitures radars : 9 nouveaux départements sous surveillance
Le réseau de voitures radars s'étend comme une toile d'araignée sur nos routes départementales. Depuis juin, ces sentinelles mobiles sillonnent déjà l'Ardèche, le Cantal, les Bouches-du-Rhône et l'Ariège. Et ce n'est pas fini ! En juillet, cinq nouveaux territoires rejoindront la liste : l'Ain, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne et les Alpes-de-Haute-Provence.
Ces véhicules banalisés ont une particularité qui fait toute la différence : ils flashent sans que vous ne voyiez rien. Pas d'éclair aveuglant, juste un faisceau infrarouge imperceptible qui mesure votre vitesse pendant qu'ils circulent. Une mécanique bien rodée qui traque les excès de vitesse sur les axes les plus accidentogènes, jour et nuit, sans interruption.
Comment fonctionnent ces radars invisibles ?
La particularité de ces voitures radars ? Elles opèrent dans le flux de circulation, comme n'importe quel véhicule. Leur technologie embarquée permet de flasher dans les deux sens de circulation, sans que vous ne vous aperceviez de rien. Fini le temps où l'on ralentissait juste avant le radar fixe pour accélérer juste après !
Actuellement, environ 400 voitures radars patrouillent en France dans une soixantaine de départements. Sur ce nombre, 110 sont directement pilotées par les forces de l'ordre, mais la tendance s'inverse rapidement : d'ici fin d'année, sur 300 véhicules supplémentaires déployés, 250 seront confiés à des prestataires privés.
Des marges d'erreur plus généreuses
Petite consolation pour les conducteurs pressés : ces voitures radars ont une marge de tolérance plus élevée que leurs cousins fixes. Pour les limitations inférieures à 100 km/h, la marge est de 10 km/h (contre 5 km/h pour les radars classiques). Au-delà, elle passe à 10% (contre 5% habituellement).
Concrètement, sur autoroute, vous ne serez flashé qu'à partir de 146 km/h. En ville, le seuil se situe à 61 km/h. Une patine de clémence qui ne doit pas faire oublier l'essentiel : ces véhicules sont déployés sur les zones où les accidents sont les plus fréquents, avec pour mission de cibler particulièrement les grands excès de vitesse.
Bon à savoir :
Les voitures radars utilisent un système infrarouge totalement invisible à l'œil nu. Contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas reconnaissables à leur plaque d'immatriculation et changent régulièrement d'apparence. Le seul moyen de les éviter ? Respecter les limitations, tout simplement.
Une privatisation qui s'accélère
Le ronronnement de ces voitures radars sur nos routes va s'intensifier dans les mois à venir. La privatisation du dispositif s'accélère, avec une majorité des nouveaux véhicules confiée à des sociétés privées. Ces dernières n'ont qu'une mission : faire circuler les véhicules sur des itinéraires prédéfinis par les préfectures.
Le déploiement continue donc sa route, avec comme objectif affiché par la Sécurité routière de réduire les comportements dangereux sur les axes les plus accidentogènes. Alors, que vous soyez en Ardèche ou dans les Pyrénées-Orientales, gardez un œil sur votre compteur – ces voitures, elles, ne vous quitteront pas des yeux.
- 9 nouveaux départements équipés de voitures radars en 2023
- Ces véhicules banalisés flashent sans éclair visible, dans les deux sens
- Marges d'erreur plus généreuses : 10 km/h sous 100 km/h, 10% au-delà
- 400 voitures déjà en circulation, majoritairement confiées à des prestataires privés