Renault 5 et 4 électriques : les batteries françaises d'AESC boostent la production locale

Quand on parle de voitures électriques, la question de la provenance des batteries reste souvent le point noir du tableau. Mais la donne change en France, et c'est une petite révolution qui se joue dans les Hauts-de-France. L'usine AESC de Douai vient d'être inaugurée et commence sa production de batteries pour les emblématiques Renault 5 et Renault 4 E-Tech. Un vrai bijou mécanique français qui prend forme sous nos yeux !
Une gigafactory française qui change la donne
L'entreprise sino-japonaise AESC (Automotive Energy Supply Corporation) ne fait pas les choses à moitié. Son usine flambant neuve de Douai représente un investissement colossal de 1,3 milliard d'euros après quatre années de travaux. La patine industrielle française reprend vie avec ce site qui affiche déjà une capacité de production impressionnante de 10 GWh annuels, soit l'équivalent de batteries pour environ 200 000 véhicules électriques.
Ce qui fait battre mon cœur d'amoureuse de l'automobile, c'est aussi l'impact sur l'emploi local. Déjà 650 personnes travaillent sur le site, et les effectifs devraient grimper jusqu'à 1000 salariés lorsque l'usine atteindra sa pleine capacité de 25 à 40 GWh. Une belle mécanique humaine qui s'enclenche dans une région qui en avait bien besoin.
Des Renault électriques plus françaises que jamais
Jusqu'à présent, les batteries des nouvelles Renault 5 et R4 E-Tech provenaient principalement de Chine. Un comble pour ces modèles emblématiques du patrimoine automobile français ! Avec cette nouvelle usine située à un jet de pierre du site de production Renault, le circuit se raccourcit considérablement.
Le ronronnement des chaînes de production françaises pour ces deux modèles néo-rétro prend une toute autre dimension. La R5, avec son caractère espiègle et sa silhouette reconnaissable entre mille, et la R4, avec ses lignes pratiques et son allure authentique, retrouvent ainsi leurs racines hexagonales jusque dans leur cœur électrique.
Une stratégie qui s'inscrit dans un mouvement européen
Cette inauguration s'inscrit dans une dynamique plus large de réindustrialisation française et européenne. D'autres acteurs comme ACC à Douvrin (qui fournit Stellantis) ou bientôt Verkor à Dunkerque pour Alpine participent à ce mouvement. L'Europe et la France semblent enfin prendre le virage de la souveraineté industrielle dans le secteur stratégique des batteries.
Comme on dit chez nous en Toscane, "chi va piano va sano" (qui va doucement va sûrement). Après des années de délocalisation, voir ces usines s'implanter sur notre territoire est un signe encourageant pour l'avenir de notre industrie automobile.
Un pas vers des véhicules électriques plus vertueux
Au-delà de l'aspect économique, cette production locale des batteries représente aussi un gain environnemental. Moins de transport, une électricité plus propre pour la fabrication, et des normes sociales et environnementales plus strictes qu'en Asie. AESC met d'ailleurs en avant ses procédés de fabrication avancés et son alimentation en électricité décarbonée.
Pour les futurs propriétaires de Renault 5 et Renault 4 électriques, c'est la promesse d'une voiture non seulement charmante et pratique, mais aussi plus cohérente dans sa conception globale.
À retenir :
- L'usine AESC de Douai peut produire des batteries pour 200 000 véhicules par an
- 650 emplois créés, avec un objectif de 1000 à terme
- Un investissement de 1,3 milliard d'euros
- Production locale pour les Renault 5 et 4 électriques
Le saviez-vous ?
Les batteries représentent environ 40% du coût total d'une voiture électrique. Produire localement ces composants est donc crucial pour maîtriser les coûts et garantir l'indépendance industrielle française.
- Batteries françaises AESC à Douai pour les Renault 5 et 4 électriques
- 200 000 véhicules équipés par an et 650 emplois créés
- Production locale qui renforce l'industrie automobile française
- Gain environnemental avec moins de transport et électricité décarbonée